Mon intervention au dernier Conseil Municipal à propos des harmonies :

Vous parlez d'une fusion entre les deux harmonies mais tout a été fait pour que l'harmonie Chablaisienne absorbe l'harmonie Municipale sans que les musiciens de la Municipale n'aient leur mot à dire.

Il n'y a vraiment pas eu de propositions claires de la part de la municipalité, propositions qui auraient pu servir de base de discussion entre les deux harmonies, tous en conviennent. Un accord avait toutefois été trouvé  sur un projet musical mais la mairie l'a transformé en absorption en confiant le projet uniquement à la Chablaisienne, avec seulement 2 places au CA pour les musiciens issus de la Municipale.

Pendant des décennies les musiciens de la Municipale ont été assidus à toutes les manifestations citoyennes, du Mur des fusillés de l'Ecole Hôtel à la journée des déportés, du 14 juillet au 11 novembre.

Signer ce contrat tel qu'il est rédigé, avec l'harmonie chablaisienne revient à exclure les musiciens de l'harmonie municipale de toutes ces manifestations.

Pendant des années, l'harmonie Municipale a accueilli les jeunes de l'école de Musique et là, dans cette convention, vous indiquez que l'harmonie Chablaisienne sera la seule à pouvoir les accueillir.

(...)  les styles musicaux sont très différents et qu'il n'y a pas de place au sein de l'harmonie chablaisienne pour de nombreux instruments de la municipale .

Je demande donc que la convention avec l'harmonie Chablaisienne soit réécrite afin de laisser sa place à l'harmonie Municipale et que nul ne soit exclu.

...  Monsieur le Maire n'a pas été d'accord avec moi...

Question diverse pour le Conseil Municipal du 28 Janvier.

Monsieur le Maire,

Messieurs Mesdames les Conseillers et Conseillères

Lors d'une Commission Environnement, j'alertais Monsieur Jouneau sur des autorisations de chasser qui perdurent sur deux territoires pourtant très fréquentés :

-  les "bois de ville". Ces bois (118 hectares) appartiennent à la ville de Thonon, mais sont situés essentiellement sur la commune d'Armoy. Ils sont gérés conjointement par l'ONF et les employés de la Ville, qui souhaitent que la forêt garde un aspect à la fois sauvage et récréatif. Les coureurs et promeneurs y sont nombreux le dimanche, le GR5 passe par là, et les lycéens accompagnés par leurs enseignants  s'y rendent en semaine pour des courses d'orientation, y compris en automne, lorsque la chasse est ouverte.

-   la réserve du Delta de la Dranse est un espace classé Zone de Protection Spéciale, sous la surveillance assidue d'ASTER.

Ces deux espaces sont certes naturels, mais ils sont situés dans des zones périurbaines où la densité de promeneurs est importante : ils ne sont pas à considérer comme des espaces naturels campagnards, mais comme  des annexes préservées de la ville.

Il devient urgent de voir s'il ne serait pas pertinent d'interdire la chasse dans les Bois de Ville et dans le Delta de la Dranse, voire sur toute la commune. Les chasseurs nous parlent souvent de "nature partagée", mais la partager avec quelqu'un qui a un fusil, quand on est simple promeneur ou lycéen, ce n'est pas sans danger !

En vous remerciant d'avance, monsieur le Maire, d'être l'initiateur de concertations avec les autres communes, les autres propriétaires et les Acca concernées, ainsi que pour les  mesures que vous voudrez bien prendre pour la sécurité de tous, je vous prie d'accepter mes salutations les plus distinguées.

Elisabeth Charmot

Nous n'avons pas le droit de rester atterrés devant l'horreur de ce matin. Sinon, c'est encore pire. Je suis sûre que les journalistes de Charlie Hebdo n'aimeraient pas ça, ils ne voudraient pas que nous restions sans réaction, abassourdis et peureux.

On peut ne pas aimer la satire, ne pas vouloir lire Charlie Hebdo, mais nous sommes tous attachés à la liberté d'expression, nous refusons la censure. Et là, c'est une censure par le crime.

Demain, jeudi, je serai devant la Mairie de Thonon, avec tous les membres du Conseil Municipal.
Je ne peux bien sûr pas m'exprimer au nom de tous les Thononais, mais je connais notre envie de défendre les libertés... je suis sûre qu'il y a une vraie solidarité dans la ville autour de nos journalistes, et que nous y serons tous.

A demain.